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Un diplômé passe environs 13 000 heures dans l’enceinte d’une école publique. Ces 13000 heures sont potentiellement les heures les plus marquantes et les plus précieuses de sa vie. À travers cet environnement, l’ensemble du processus éducatif peut soit être encouragé, soit avorté. Le bâtiment de l’école est la preuve tangible et visible de la relation qu’entretient le public avec l’éducation. Comme tout autre bâtiment, l’école produit des comportements sociaux. Dans cette perspective ,elle doit, non seulement, être considérée comme une contenant dans lequel se situe l’éducation , les enseignants et les élèves, mais aussi comme un ensemble d’espaces conçus qui, à travers leur matérialité, projettent un système de valeurs. Au Maroc ce système se vise à former un citoyen vertueux, modèle de rectitude, de modération et de tolérance, ouvert à la science et à la connaissance et doté d’un esprit d’initiative, de créativité et d’entreprise. Le présent projet sera réalisé dans la Région de Tanger-Asilah . De par sa vocation le lycée doit avoir une lecture claire et sobre,permettant à ses utilisateurs de s’y repérer. Il doit interpeller les étudiants, les parents et les enseignants, se démarquer de son environnement et s’imposer comme un repère dans la localité. C’est pour cette raison que nous avons choisi de créer des volumes clairs, simples et contemporains, puisant du patrimoine architectural local, permettant ainsi de diférencier le lycée collégial dans son environnement. La cour interieure renforce le caractère paysager innérent au site. Cette placette vient dynamiser l’espace offrant une zone récréative autours de la végétation existante . Par ailleurs la composition choisie permet de procurer des espaces conviviaux et agréables aux lycéens, les incitant ainsi au respect des lieux.

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